Jacinda Ardern évoque l’attentat de Christchurch et l’utilisation des réseaux sociaux comme outil de manipulation

par | 6 avril 2025 | Meta Ads

Le 15 mars 2019, la Nouvelle-Zélande a été secouée par un attentat tragique, coûtant la vie à 51 personnes à Christchurch. La particularité de cet événement réside dans son caractère totalement inédit : l’attaque a été diffusée en direct sur Facebook. Jacinda Ardern, alors Première ministre de Nouvelle-Zélande, a fait face à cette crise en s’attaquant à la viralité et au pouvoir des réseaux sociaux derrière ce type d’extrémisme. Plus de cinq ans après ces tragiques événements, Ardern revient sur les leçons apprises et les mesures mises en place pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Lors d’un événement à Las Vegas, elle souligne l’importance d’une réponse collective des gouvernements et des plateformes numériques face à la menace précieuse que représentent les contenus extrémistes en ligne.

L’attentat de Christchurch et son impact sur la société

Les événements tragiques survenus à Christchurch ont marqué un tournant aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’international. Cet acte de terrorisme, revendiqué par son auteur sur les réseaux sociaux, a servi de catalyseur pour des réflexions sur la sécurité numérique et la régulation des contenus. L’utilisation des réseaux sociaux comme moyen de diffusion de la violence a été pour le moins choquante. Les images d’une extrême violence ont circulé en quelques instants sur différentes plateformes, touchant une audience mondiale.

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La viralité des contenus extrêmes

Jacinda Ardern a évoqué l’importance de traiter la viralité des contenus extrêmes sur les plateformes telles que Facebook, YouTube et même Twitter. Dans son discours, elle a déclaré que l’attaque a été « diffusée en direct pendant 17 minutes, avant d’être retirée ». Ce témoignage marquant souligne la nécessité d’une régulation stricte des plateformes numériques. Un réseau comme Instagram ou Telegram peut également contribuer à la diffusion rapide d’informations violentes ou mensongères.

Non seulement l’auteur de l’attentat a ouvertement dit s’être radicalisé grâce à des contenus trouvés sur YouTube, mais aussi des centaines de vidéos de la tragédie ont été re-uploadées, rendant difficile la modération. Pour une société comme la Nouvelle-Zélande, qui valorise la paix et l’harmonie, cela a été un véritable choc. La modération des contenus ne peut plus se limiter à ce qu’il faut supprimer, il est essentiel d’anticiper et de prévenir la radicalisation.

Le Christchurch Call : Une initiative mondiale

Immédiatement après l’attentat, Jacinda Ardern, avec l’appui d’Emmanuel Macron, a lancé le Christchurch Call. Il s’agit d’un appel mondial adressé aux gouvernements et aux entreprises technologiques afin de lutter ensemble contre la propagation des contenus extrémistes sur les plateformes numériques. L’initiative a pour but de sensibiliser autour de la nécessité d’agir ensemble pour éviter d’autres tragédies similaires.

Cette collaboration inclut des pays, des entreprises comme Meta, ainsi que des acteurs majeurs dans le secteur technologique tels qu’Amazon et Google. Dans cette optique, les avancées notables incluent une meilleure régulation des vidéos en direct, le développement d’outils de detection et de suppression de contenus violents, et des protocoles de réponse rapide à des crises.

Des actions concrètes pour un changement durable

Le Christchurch Call a contribué à la création de plusieurs outils indispensables pour modérer les contenus extrémistes. Parmi eux, le Christchurch Call Crisis Response Protocol permet d’assurer une coordination efficace entre les différents acteurs en cas d’incident. Cela inclut la création d’une plateforme d’analyse pour les contenus terroristes, soutenue par l’initiative Tech Against Terrorism.

Les débats autour de la régulation des médias sociaux sont cruciaux pour la sécurité numérique. Le Digital Services Act dans l’Union européenne impose des règles strictes concernant la transparence algorithmique et la suppression des contenus illicites. Les plateformes comme Snapchat et WhatsApp doivent également renforcer leurs efforts pour prévenir la désinformation et l’extrémisme en ligne.

Le rôle des médias traditionnels face à la montée de l’extrémisme

Le rôle des médias traditionnels ne doit pas être sous-estimé dans la lutte contre l’extrémisme en ligne. Les chaînes d’actualités et leurs plateformes web peuvent, dans un certain sens, renforcer la viralité d’un événement tragique. Comme le souligne Jacinda Ardern, même les médias qui ont l’intention de couvrir la tragédie peuvent contribuer à la propagation du contenu violent.

Médiatisation Impact
Couverture directe de l’attentat Propagation de l’angoisse collective
Analyse des événements avec des images violentes Normalisation de la violence
Encadrement des reportages Éducation du public

La responsabilité des réseaux sociaux et des médias

Il est impératif que les plateformes comme Facebook et Reddit ne se limitent pas à des actions réactives, mais promeuvent une culture de la responsabilité. Ardern souligne que les médias doivent également être conscients de leur rôle en ne renforçant pas des narratifs qui peuvent nuire à la société. La surveillance des contenus contre la radicalisation devrait être une priorité pour tous. Les médias sociaux, que ce soit LinkedIn, TikTok ou YouTube, doivent jouer un rôle clé en s’assurant que des comportements néfastes ne soient pas encouragés au détriment des valeurs communautaires.

Le futur des réseaux sociaux face à l’extrémisme violent

Le défi reste immense pour les gouvernements et les acteurs du numérique. Il est essentiel de garder à l’esprit que la technologie seule n’est pas la réponse à l’extrémisme. Il existe une nécessité criante d’une vigilance continue et d’une responsabilité partagée. La lutte contre l’extrémisme violent en ligne demande une approche intégrée, respectueuse des droits et de l’éthique, tout en maintenant la sécurité publique.

La technologie au service de la sécurité

Les outils numériques doivent être utilisés comme leviers pour combattre la radicalisation. Un engagement fort et proactif des entreprises et des gouvernements permettra d’éradiquer ce phénomène. Les avancées technologiques, comme l’intégration d’IA pour la détection des contenus problématiques, sont des éléments clés dans la lutte contre l’extrémisme. En parallèle, le développement de formations sur l’utilisation éthique des réseaux sociaux pourrait également jouer un rôle fondamental.

Enfin, on ne peut pas ignorer l’importance de la décentralisation des informations. Les utilisateurs de réseaux sociaux, qu’ils soient sur Facebook, Telegram ou Instagram, doivent être formés à faire la distinction entre informations fiables et fausses. L’éducation numérique doit ainsi être intégrée dès le plus jeune âge, afin de garantir que les futures générations soient outillées pour naviguer dans ce paysage complexe.

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